Héritier de la « science du peintre » du XIXe siècle, Olivier Diaz de Zarate est à l’honneur cet été à la Chapelle des Pénitents d’Aniane.
Au XIXe siècle, les étudiants des Beaux-Arts de Paris réalisaient des planches anatomiques en peinture, afin de participer aux différents concours, le prix de Rome étant décisif dans la carrière d’un jeune artiste.
Cet enseignement exigeant de la peinture, de l’histoire de l’art et des maîtres, permettait aux artistes qui le suivaient, d’obtenir une notation supérieure, nommée «Scientia pictoris», la science du peintre.
Héritier de cet enseignement, Olivier Diaz de Zarate manie avec virtuosité les codes de la peinture classique en particulier dans les représentations allégoriques et les jeux de clair-obscur. À l’image des portraitistes, il saisit l’image et feint la réalité à la perfection. Son travail est le fruit d’une recherche picturale résolument contemporaine. La dimension mystique de ses œuvres élève l’acte de peindre à une consécration.
Plus d’infos : ville-aniane.com
Photo : Couvrez-moi d’amour – O. Diaz de Zarate